Retour sur la soirée de sensibilisation du 25 mai à Strasbourg, sur les violences sexuelles exercées sur les enfants

Une initiative conjointe d’Ostéopathes de France et l’Association Régionale des Ostéopathes de l’Est

Les violences sexuelles commises sur les enfants sont difficiles à envisager mais elles sont néanmoins une réalité tangible comme en témoignent des livres autobiographiques (La familla Grande de Camille Krouchner, Le consentement de Vanessa Springora), des enquêtes (IPSOS) des rapport (la CIIVISE)

Les statistiques font état de chiffres alarmants. L’Observatoire National de la protection de l’Enfance a publié des chiffres : en 2020, les forces de sécurité ont enregistré 39433 plaintes de violences sexuelles sur les mineurs. Les filles représentent 80% des victimes. Les chiffres réels seraient bien plus importants. La Civise rapporte que l’inceste est en cause dans 3 cas sur 10, et que dans 1 cas sur 3, l’agresseur est le père.

Les conséquences sur le développement psychique et physique de l’enfant peuvent être majeures et sont un véritable enjeu de la santé publique, en raison du nombre d’enfants concernés.

Notre intervenante, le Docteur Bénédicte Matz, pédiatre à Strasbourg, nous a gratifié d’une longue conférence ayant pour but de :

  • Apprendre à repérer les signes d’alerte, savoir les rechercher,
  • Déterminer quels sont les freins à ce repérage : freins intrafamiliaux et de l’entourage, mais également les freins du milieu médical,
  • Apporter des connaissances sur le dispositif de la protection de l’enfance, sur les modalités de saisine des autorités compétentes, ainsi que sur les structures ressources, afin de lever les freins au signalement (démystifier le signalement).
Benedicte Matz

Grégoire Bouvret, Délégué régional Grand Est