CCNA : Ostéopathes de France privilégie patience, dialogue et concertation
Nul n’est besoin de rappeler que les décisions ministérielles suite aux deux dernières sessions d’études par la Commission Consultative Nationale d’Agrément des écoles d’ostéopathie (CCNA) des dossiers présentés par les écoles en vue de l’obtention de leur agrément, nous laisse un goût amer.
Suite à la publication, du 5 mai 2022, des décisions d’agrément pour la quasi totalité des écoles, qui plus est sans la limitation de capacité que préconisait la CCNA pour certaines d’entre elles, les membres représentants des professionnels se sont à nouveau réunis pour analyser les résultats pour certains très éloignés des avis rendus par la commission, pourtant à l’issue d’heures de travail minutieux pour étudier avec la plus grande précision les dossiers proposés.
Si les représentants de certaines organisations, dont Syndicat Français Des Ostéopathes (SFDO) et Syndicat de Médecine Manuelle - Ostéopathie de France (SMMOF), ont souhaité une démission massive de l’ensemble des membres de la CCNA, ce n’est, après réflexion, pas l’orientation retenue par Ostéopathes de France qui préfère, à une posture destructrice et d’opposition frontale :
- attendre le résultat des prochaines élections législatives de juin susceptibles de modifier l’organigramme du gouvernement et les nominations dans les cabinets,
- adopter une posture facilitant l’ouverture et le dialogue plutôt qu’une action “coup de poing” qui viserait des personnes qui ne sont plus en poste et ne changeraient en rien le cours des choses,
- attendre les résultats de l’enquête diligentée par l’Inspection Générale des Affaires Sanitaires et Sociales (IGASS) concernant l’évaluation des modalités du processus de délivrance des agréments des écoles,
- rencontrer les futures différentes parties prenantes, Ministère de la Santé, IGASS, Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS), Secrétariat d’Etat de l’Enseignement Supérieur afin d’améliorer les modalités de délivrance des agréments des écoles, notamment par des contrôles in-situ,
- améliorer le niveau de formation des ostéopathes, notamment par le biais de rapprochements avec les universités,
- sensibiliser le Ministère et la DGOS sur la nécessité de contrôle démographique au sein de la profession.
Nous restons préoccupés par ce sujet qui retient toute notre attention, et ne manquerons pas de vous informer des éventuelles évolutions à venir.
Le Conseil d’Administration