ROF-UFOF: des relations apaisées et productives

Depuis de nombreuses années, au grand dam de bien des ostéopathes, les relations entre le ROF et l'UFOF étaient le plus souvent tendues, compliquées, difficiles, quand elles n'étaient pas inexistantes.

Nous nous étions élevés contre certaines prises de position et notamment contre le communiqué de victoire qui avait été publié en 2007 lors de la promulgation des décrets. Nous avions alerté les ostéopathes sur les côtés pernicieux et dangereux des textes et n'avions pas compris le triomphalisme du président du ROF de l'époque.

Depuis octobre 2010 et l'arrivée à la présidence de Guy Villemain, les choses ont considérablement évolué. Nous avons enfin pu établir une communication confraternelle et une collaboration qui s'est révélée très fructueuse pour l'ostéopathie toute entière.

Le code de déontologie rédigé durant l'été et reconnu par les quatre associations du GFIO et le ROF en est la meilleure preuve.

Grâce à l'indépendance et l'ouverture de toutes ces associations, un document applicable à l'ensemble de leurs membres a vu le jour.
Nous remercions Guy et l'ensemble du bureau du ROF d'avoir su maintenir son indépendance vis à vis des collèges et d'avoir œuvré ainsi pour l'intérêt général.
Dans la même dynamique, nous avons pu tenir des positions communes devant les Pouvoirs Publics et montré ainsi un front unitaire.
Le temps des Assemblées Générales est souvent le moment de grands discours, de propositions parfois étonnantes, de manœuvres intéressées, d'« OPA » agressives. Nous n'y échappons pas encore cette année.

C'est ainsi qu'à la veille de l'Assemblée Générale du ROF, nous apprenons que des ostéopathes, visiblement pas exempts de mauvaises intentions et souvent dépendants de sociétés commerciales, souhaitent mener un combat contre le bureau démocratiquement élu l'an dernier et mettre en minorité le Président du ROF.

Nous tenons à alerter la vigilance des membres de notre association qui sont également au ROF.

Ces ostéopathes, sont :

- ceux-là même qui ont applaudi en 2007 les décrets qui plongent aujourd'hui la profession dans le marasme.
- ceux-là mêmes qui en février se sont réjouis de la déclassification des 3520h par le Conseil Constitutionnel
- ceux-là même qui trouvent des vertus extraordinaires aux différentes propositions de loi Debré.
- ceux-là même qui refusent de se fédérer au sein du GFIO
- ceux-là même qui sous couvert d'un discours parlant de fédéralisme ne prônent en fait qu'exclusion, sectarisme et démagogie.

Nous appelons donc tous les ostéopathes concernés à se montrer vigilants, à étudier attentivement les arguments présentés, à discerner les tentatives de manipulation, à ne pas donner leur pouvoir à n'importe qui et à faire le bon choix lors des votes pour défendre avec résolution les valeurs de confraternité, d'ouverture et d'unité prônées par les dirigeants du ROF et du GFIO.