Les enjeux du 18 décembre

Cher confrère, Chère Consoeur,

Le 18 décembre, à Nîmes, les associations d'ostéopathes (AFO, CNO, SNOF, ROF, UFOF et peut-être SFDO) devraient se retrouver autour d'une table afin de trouver des projets consensuels et de se donner les moyens de les mener à bien.
L'UFOF se réjouit qu'une telle réunion puisse enfin avoir lieu. Elle répond en effet une attente que nous avions déjà exprimée en 2009, en proposant à l'ensemble des associations de constituer un groupement national au sein de la FEO.

Toute notion de rassemblement favorise notre profession.

Qu'attendre d'une telle réunion ?
Quelles possibilités de consensus ? Sur quelles bases les déterminer ?
Quels moyens financiers leur adjoindre ?

Les événements récents ont montré qu'il ne suffisait pas de parler d'union ou de fédération pour que cela se fasse.
Encore faut-il déterminer les objectifs et les volontés de chacun puis asseoir les accords sur des bases solides, véritablement consensuelles.
Encore faut-il éviter les discours démagogiques et irréalistes qui conduisent invariablement à l'échec.
Si nous voulons que cette réunion débouche sur des actions efficaces et unitaires, nous devrons respecter des principes élémentaires.

Une nécessité : la cohérence

- Code de déontologie
- PPL Debré
- Décrets pour les 3520 h
- Rôle de chaque ASP
- Recours en conseil d'Etat
- Ordre professionnel
- Promotion de l'ostéopathie exclusive
- Groupement national au sein de la FEO (GFIO)
- Actions européennes

Autant de sujets pour lesquels chacun a sa vision et ses approches. Chacun devra donc se positionner en développer clairement ses arguments, ses souhaits, sa stratégie.
Nous pourrons alors, et alors seulement, constater quels sont les dossiers qui obtiennent un consensus et ceux pour lesquels une action unitaire est susceptible d'être menée.

Une obligation : le pragmatisme

Une fois les actions consensuelles déterminées, il faudra se doter des moyens humains et financiers aptes à les réaliser, s'engager équitablement, mais s'engager avec détermination. C'est ce que l'UFOF a toujours fait pour permettre l'émergence puis le développement de l'ostéopathie exclusive pour obtenir notamment la loi de 2002, l'exonération de TVA et les 3520h de formation.
Et nous pouvons dire, sans forfanterie, que c'est grâce à cette détermination et ce pragmatisme que les ostéopathes ont obtenu, pour l'ostéopathie exclusive en très peu d'années ce qu'aucune profession du monde de la Santé n'avait jamais obtenu

Un impératif : l'indépendance

Les organisations socio-professionnelles défendent les professionnels, les collèges l'enseignement. L'indépendance de chacun vis-à-vis des autres est essentielle.

Si, lorsque cela s'avère nécessaire, nous travaillons avec les unités d'enseignement pour élever le niveau de la formation et faire progresser la profession, nous nous devons cependant de rester indépendants des intérêts financiers et commerciaux liés à l'enseignement des étudiants et à la formation continue des professionnels.

Une certitude : un consensus possible

L'UFOF est donc convaincue qu'il existe de réelles possibilités d'union et de mutualisation sur certains dossiers. Elle ne doute pas que la volonté de chacun contribuera à dégager des visions communes et à réaliser des actions unitaires pour le plus grand bien de notre profession et c'est, animée d'une telle volonté, qu'elle se rendra le 18 à la réunion des associations.

Confraternelles et chaleureuses salutations,

A Lyon le 13 décembre 2010

Dominique BLANC, Président de l'UFOF Ostéopathe Eur Ost DO et l'ensemble du Conseil d'Administration