Les Journées Ostéopathes de France 2019
Approche pluri disciplinaire autour de l'ostéopathie
Programme 2019
Prise en charge des déséquilibres cellulaires et fonctionnels : Le concept de PhysionutritionLes grands équilibres physiologiques (microbiote, perméabilité intestinale, détoxification hépatique, contrôle du stress oxydatif et de la réponse inflammatoire, equilibre hormonal, balance des neuromédiateurs, équilibre acido-basique), fonctionnement de la mitochondrie..) qui conditionnent notre santé dépendent non seulement de nos apports nutritionnels, mais aussi de facteurs tels que notre statut hormonal, notre fonctionnement intestinal, notre état psychique et notre environnement. Pour préserver efficacement ces équilibres, ou les rétablir, une prise en charge globale de ces différents facteurs est indispensable. La Physionutrition, à partir de données scientifiques validées cliniquement, propose une démarche de soin intégrative qui prend en compte à la fois
Pr Anne Marie ROUSSELProfesseur Emérite des Universités |
Le corps humain métamorphoséMétamorphose vient du Latin « metamorphosis » ce qui signifie « après la forme »… Cette conférence s ’appuie sur un ouvrage du Docteur Mees publié en 1980 qui s’intitule « Le Mystère du Squelette » - Forme et Métamorphose. Nous, Ostéopathes nous intéressons entre autre aux O.S. et notre « guide » s’y intéressait aussi beaucoup comme le prouve son histoire depuis les écureuils, jusqu’aux cadavres des indiens, à la chirurgie pendant la guerre de sécession et les dissections qu’il dirigeait devant ses étudiants en montrant avec son « bâton » les points importants. Nous essaierons de décoder tout cela en nous appuyant aussi sur les nombres pour comparer les différentes parties du corps mais aussi sur le nom donné, quelquefois « ésotérique », aux différents composants de notre squelette et ceci grâce à leur signification originelle et parfois originale… Christian DEFRANCE de TERSANTOstéopathe |
Le rôle de l’ostéopathe dans les troubles des apprentissages et leurs relations avec les dysfonctions posturales et proprioceptivesLe trouble des apprentissages le plus fréquent est la dyslexie (suivi de la dyspraxie). Il touche 10 à 15% de la population scolarisée, soit près de 600.000 enfants en France. Actuellement ces troubles sont communément considérés comme secondaires à un développement anormal du cerveau d’origine génétique. D’autres hypothèses voient le jour (origine cérébelleuse, magnocellulaire, boucle phonatoire, ..). Parmi celles-ci, l’hypothèse proprioceptive (ou « sensorimotor loop dysfunction ») met au centre du trouble des apprentissages une dysfonction sensorielle d’origine musculaire. La dysfonction proprioceptive provoque l’apparition de signes anormaux au niveau de la régulation du tonus musculaire et de la posture qui sont familiers à l’ostéopathe. S’y ajoutent des troubles de localisation spatiale visuelle facilement explorable par tout professionnel au travers du test de Maddox Postural. Plus récemment, nous avons pu mettre en évidence la présence de troubles de l’intégration multisensorielle affectant les rapports entre audition et vision : la manipulation de la proprioception oculaire provoque des pertes visuelles d’allure stochastique lors de l’audition. L’enfant atteint d’une dysfonction proprioceptive est ainsi dans une situation sensorielle délétère qui ne lui permet pas d’automatiser les relations entre phonèmes et graphèmes, rendant très difficile l’acquisition d’une lecture normale. Ces pertes visuelles, très faciles à mettre en évidence lors de l’examen clinique, offrent la possibilité à l’ostéopathe de détecter très précisément les zones de « blocage » et d’évaluer l’efficacité de sa prise en charge. Ces tests auditifs et visuels ont toute chance de devenir ainsi une partie incontournable de l’examen ostéopathique. Ils seront exposés lors de la présentation. Dr Patrick QUERCIAOphtalmologiste – Chercheur associé-Cognition Action et Plasticité Sensorimotrice INSERM U 1093 Université de Bourgogne |
Ethique et Responsabilité dans le soin manuelLa chirurgie orthopédique et l’ostéopathie ont de façon évidente des points communs : elles concernent toutes deux l’appareil corporel musculo-squelettique, elles ont pour objectif général de soulager la souffrance de ses dysfonctionnements, et, pour ce faire , elles utilisent le premier outil que l’évolution a donné à l’Homme : la main. Les chirurgiens et les ostéopathes sont donc des professionnels du soin manuel, qui ont aussi un point commun historique : leur reconnaissance par les structures officielles du « corps médical » n’auront pas été un parcours linéaire et naturel... Les apports respectifs de l’empirisme-expérience et de la connaissance à l’efficacité des soins et à une réponse pertinente à la quête de guérison de chaque patient sont toujours l’objet de débats, voire même de polémiques...Quand s’y rajoute en France la question de leur prise en charge par la solidarité nationale pour être reconnues comme des soins efficaces, le chemin de leur reconnaissance s’apparente à un raidillon semé d’embûches. L’ostéopathie relève donc de l’exercice soignant sur des êtres vivants c’est à dire une activité avant tout de relation. On a pu dire que la relation médicale était un dialogue de deux consciences... C’est en tout cas une relation altruiste, assymétrique dans le domaine des connaissances, mais qui doit être parfaitement équilibrée dans le bénéfice que peuvent en tirer les deux acteurs de la relation, dans une confiance mutuelle. Cet échange ne peut être pas basé sur une relation purement commerciale et c’est ce que souligne le Code déontologie médicale. Soigner n’est pas en effet un « métier comme un autre ». La médecine et tout exercice de soin, même dans une pratique salariée, ne peuvent être exercés selon des « fiches de poste » issues des techniques de management des entreprises de production ou de grande distribution de biens ou même de services techniques. Les « services à la personne » relèvent de bien d’autres préalables que de l’application de techniques, fussent-elles complexes et nécessiter de longues formations... La relation humaine de soins est fondée sur trois piliers :
Le soignant manuel transgresse la barrière invisible du tabou du contact corporel, dans un geste qui peut être brutal, voire « invasif », et qui comporte des risques intrinsèques de dommage. Ce pouvoir de transgression, individuel et potentiellement enivrant, peut dégénérer et devenir excessif : il doit donc être équilibré voire contrôlé. L’équilibre peut être approché par le sens de la responsabilité morale mais ceci ne suffit pas dans une société qui doit établir des règles pour vivre ensemble dans une certaine harmonie, et éviter les débordements liés aux passions humaines et aux intérêts personnels. C’est le domaine juridique des « droits de la personne », qui a intégré les règles internes de certaines professions, dites « libérales », au sens d’indépendantes, qui se sont dotées de « codes de déontologie ». En visant la reconnaissance des ostéopathes comme « professionnels de santé », ce qui semble être le but des responsables de leurs organisations professionnelles, il faut être conscient que l’accession à ce statut leur donnera une place sociale plus importante, et des droits, mais aussi des devoirs, et dans un domaine sensible où la faute est facile, et peu pardonnée. C’est cette approche des dimensions de l’éthique et de la responsabilité, inhérentes à toute activité de soins manuels, et donc à l’exercice de l’ostéopathie, qui fera l’objet de cette communication. Dr Pierre DEVALLETChirurgien orthopédiste, Expert près la Cour d’appel de Toulouse, Expert près la Cour d’appel de Bordeaux |
La Médecine du Sport : une Histoire d’EquipeA travers mon expérience personnelle, historique et explication de la nécessité d’une équipe thérapeutique dans un club professionnel de football, composition de cette équipe. Place des thérapies complémentaires, notamment de l’ostéopathie au service des sportifs. Intérêts et limites de l’ostéopathie en milieu sportif. L’efficacité du staff médical passe par la complémentarité et la cohésion de l’équipe thérapeutique : le médecin seul n’est rien, l’équipe est tout ! Nécessité de la déclinaison du concept de staff médical de club professionnel au sportif amateur et à monsieur tout le monde, en libéral, à travers des centres adaptés ou des réseaux de soins. Dr Jean Marcel FERRETMédecin de L’équipe de France de Football de 1993 à 2004, Médecin de l’Olympique Lyonnais de 1977 à 2008 |
Anatomie du canal de naissance et physiologie de l’accouchement en imagerie IRM au cours de la deuxième phase du travailDr Olivier AMIGynécologue obstétricien qualifié en radiologie et informaticien |
Définition de l’hypnose et de ses indicationsLargement utilisée dans le champ médical et de la thérapie, l’hypnose est utilisée à différents niveaux : sensoriel, cognitif, émotionnel et motivationnel. C’est grâce à la levée des résistances et les ressources du patient que de nouvelles stratégies peuvent être mises en place pour favoriser les changements. Cette présentation vise à présenter l’hypnose et ses différents champs d’application tels que l’hypnoanalgésie, l’hypnosédation, le traitement de la douleur, la gestion des émotions, des troubles anxieux, la gestion du poids, le développement personnel etc… |