Le Projet Ostéopathes de France

Nous sommes une association socio-professionnelle d’ostéopathes qui regroupe et fédère des professionnels et des étudiants, conscients que le regroupement et l’unité sont des éléments importants pour les aider à une meilleure reconnaissance de leurs compétences et à une meilleure intégration de leur profession dans le monde de la santé.

Quelle vision pour notre métier ?

Créée en 1981 et ayant pris sa forme actuelle en 1987, Ostéopathes de France est une organisation socioprofessionnelle régie par nos statuts mis à jour et votés en Assemblée Générale le 15 décembre 2022 et par la loi du 1er juillet 1901. Elle regroupe 1 200 professionnels ostéopathes ayant suivi une formation spécifique de haut niveau. Elle compte 27 délégations en régions réparties sur toute la France.

Dans l’esprit de nos pairs, nous souhaitons entretenir, protéger, préserver l’ostéopathie et faciliter son déploiement et son accès au service de la santé des citoyens et de la santé publique. C’est donc dans toutes ses dimensions, pratiques, intellectuelles, techniques, scientifiques, philosophiques, socio-économiques, humaines que nous souhaitons la soutenir et l'orienter vers l'avenir. L’ostéopathie n’est pas un recueil de techniques, et cela fait bien longtemps que l’homme n’est plus considéré comme une machine.

L’approche scientifique et les règles de l’Evidence Based Practice (EBP) nous paraissent indispensables pour échanger avec les professionnels de santé. Nous devons néanmoins rechercher d’autres systèmes de pensée et de validation que le modèle biomédical, plus en rapport avec les sciences humaines, afin de préserver ce qui constitue les fondements de l’ostéopathie c'est-à-dire son concept, son esprit, son rapport à l’humain par la prise en compte de ses attentes et valeurs en accord avec le modèle EBP, tout en faisant preuve de pertinence. La rédaction de ce projet nous est apparue nécessaire pour indiquer à tous les ostéopathes l’intégration en France de notre métier dans les parcours de santé et dans tous les aspects socio-professionnels que cela induit.

Améliorer les perspectives professionnelles

  • Améliorer l’intégration dans les structures de soins et de prévention pluriprofessionnelles : hôpitaux, cliniques, maternités, communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), services de santé des fédérations et clubs sportifs, armées… ;
  • Obtenir des passerelles facilitant la réorientation et la reconversion professionnelle ;
  • Améliorer la prise en charge des soins d’ostéopathie par les mutuelles ;
  • Faciliter l’accès aux soins ostéopathiques pour les usagers ;
  • Renforcer la place de l’ostéopathie dans les strates administratives et politiques.

Réguler la démographie de la profession

  • Mettre en place des examens nationaux avec des jurys externes constitués par une structure indépendante aux écoles :
    • Examen théorique clinique avant l’entrée en clinique interne ;
    • Examen pratique clinique et mémoire pour l’examen diplômant.
  • Préciser et augmenter le niveau des critères d'agréments des écoles et améliorer les procédés de vérification permettant d’en assurer le respect par les établissements de formation ;
  • Mieux informer le grand public et les futurs étudiants sur la situation démographique et économique de la profession.

Sécuriser la pratique pour les usagers et les professionnels

  • Mettre en place un code d’éthique et de déontologie et le rendre opposable ;
  • Lutter contre les usurpations de titre ;
  • Lutter contre les dérives sous toutes leurs formes ;
  • Améliorer la qualité de la formation des étudiants en ostéopathie ;
  • Améliorer la qualité de la formation continue et en assurer sa régularité ;
  • Recenser les éventuels événements indésirables post-séance d’ostéopathie et faciliter l’indemnisation des usagers en cas d’aléa ;
  • Faciliter les relations entre professionnels ou entre professionnels et usagers.

Améliorer la qualité de la formation

  • Améliorer la formation des enseignants (diplôme universitaire de niveau 7) ;
  • Améliorer la formation pratique clinique ;
  • Vérifier la concordance de l’offre de formation avec le déclaratif par des contrôles in situ ;
  • Améliorer la recherche au sein des établissements de formation ;
  • Créer des conventions entre les établissements de formation et les universités qui seraient en charge de la formation en méthodologie et de la validation des travaux écrits de fin d’étude.