Le mal de dos

Une consultation fréquente qui se soigne toujours avec le patient

Thérapeuthe avec les mains posées sur le dos d'une patiente
Séance d’ostéopathie de mal de dos

Le mal de dos demeure l’une des consultations les plus fréquentes en ostéopathie. Ostéopathe depuis plus de 30 ans, installé à Monoblet dans le Gard, Jean-Paul Guibal a, durant sa carrière, eu à traiter cette pathologie à la fois fréquente et singulière dans son approche.

« Chaque patient est unique donc chaque mal de dos est singulier », telle est la première conception ostéopathique du mal de dos. Le patient arrive avec une plainte : « j’ai mal au dos » et une demande : « je ne veux plus avoir mal au dos ». L’ostéopathe traite toujours le mal de dos avec le patient qui n'est pas sans savoir les raisons de ses douleurs. En tout cas son corps (donc lui) le sait.

« Un mal de dos peut venir de différentes raisons : d’ordre viscéral, psychologique ou musculo-squelettique... Quand je traite un patient j'écoute sa parole et ce que racontent ses tissus, son organisme ». Car là est la véritable valeur ajoutée de l’ostéopathe : écouter le patient dans sa globalité, écouter et entendre ses mots et ses tissus.

« Seuls les tissus savent », rappelle Jean-Paul Guibal. « À nous, ostéopathes, d'écouter et d'entendre ce qu'ils disent pour traiter le patient là où il a besoin de l'être. Le traiter pour permettre aux tissus de retrouver leur mobilité, pour permettre le rétablissement d'une bonne circulation vasculo-nerveuse et ainsi permettre au patient de retrouver sa capacité d'autorégulation et d'auto guérison. Pour paraphraser mon ami Alain Andrieux, c'est simple…ça ne veut pas dire que c'est facile ».

Le travail de l’ostéopathe est de mettre la lumière sur l’origine du problème. Le patient ne sait pas forcément que son mal en bas du dos vient, par exemple, d'un problème de rein, ou de côlon et non pas seulement d'une vertèbre "bloquée".

Dans le parcours de soin, l’ostéopathe a sa place à n’importe quel moment : que ce soit pour soigner ou en prévention, l’ostéopathe accompagne toujours le patient. Une prévention à l’âge adulte mais aussi dès la naissance et l’enfance (on rejoint les propos d'Éric Simon dans la newsletter n°1) où l’ostéopathe, en traitant les dysfonctionnements présents, peut prévenir de potentiels problèmes de scolioses, ORL, de vision ou autres... Par son action, l'ostéopathe, en permettant aux tensions de ne plus être présentes, permet une bonne circulation et à la maladie de ne pas s’installer.

Finalement, l’idée est d’entendre ce que l'organisme raconte.

« Chacun a sa façon de pratiquer, mais ce qui compte c’est de faire confiance au patient, d'avoir confiance en lui qui sait ce qu’il a, et de faire confiance en notre main en dehors de toute convention intellectuelle » pour agir dans le sens du tissu et avec le patient.