Les trois révolutions majeures en cours de la biologie

Formation donnée par Philippe BOBOLA

Cette formation vous intéresse ? contactez-nous si vous souhaitez qu'on le reprogramme, et nous vous avertirons lorsqu'il sera à nouveau proposé.

1ère REVOLUTION : Introduction de la physique quantique en biologie

La physique quantique née au début du XXe siècle avec le Prix Nobel de physique, Max Planck, nous décrit le monde microscopique comme un univers discontinu soumis à une dualité onde/corpuscule, où les objets quantiques peuvent être dans des états superposés de façon simultanée, où la non séparation est de mise et où le collectivisme est envisageable. Autant de propriétés surprenantes dont on commence à percevoir la présence et les implications dans le monde du vivant qui n’ont pas fini de nous étonner !

2ème REVOLUTION : Le tissu conjonctif, une matrice vivante

Le rôle du tissu conjonctif, grand négligé de l’histologie, est si capital qu’Alfred Pischinger l’a intégré dans le système de la régulation de base. Les constituants du tissu conjonctif en font : un semi conducteur à cristaux liquides, un générateur de champs piézoélectriques, également d’ondes solitoniques (ondes solitaires qui se déplacent sans se déformer dans un milieu dispersif et non linéaire). Le cytosquelette (sorte de squelette cellulaire souple, non figé, déformé et reformé en permanence) et le tissu conjonctif forme un continuum structurel, fonctionnel et énergétique. Toutes les formes d’énergie sont rapidement générées, conduites, interprétées, converties, du tissu conjonctif au cytosquelette et vice et versa, par des moyens sophistiqués.

Nous verrons les conséquences de ce regard de physicien sur le vivant.

3ème REVOLUTION : le passage de la génétique à l’épigénétique

L’épigénétique sonne la fin de l’ère du “tout-ADN”, qui a connu son apogée vers l’an 2000 avec les grandes manœuvres du séquençage du génome humain. La métaphore d’un programme génétique laissant supposé que la structure de l’ADN est comparable à un programme d’ordinateur n’est plus tenable.

La réalité du gène reste certes valable, mais son activité, nous le savons à présent est modulée par l’environnement. Par environnement il faut entendre le milieu biologique, physique, chimique, physico-chimique mais également nos histoires de vie (stress, angoisse, carence affective, violence physique ou psychologique…) qui désormais peut influencer l’expression de nos gènes. Cette influence devenue empreinte se transmet en héritage épigénomique et de manière réversible aux descendants.

Nous verrons les conséquences de ces cicatrices émotionnelles acquises.

Cette formation a été donnée du au par Philippe BOBOLA